Aujourd’hui, 40 % des sportifs de haut niveau vivent avec moins de 500 euros par mois en France. Face à ce constat, on comprend rapidement que financer une participation à des Jeux Olympiques est souvent compliqué. Entre la préparation et les déplacements, les frais ne manquent pas. Et si le crowdfunding permettait d’en financer une partie ? 💡
Quand l’athlète devient une micro-entreprise
Une vie d’athlète ressemble un peu à celle d’un micro-entreprise dont il faut gérer tous les rouages : performances sportives, organisation des déplacements, finances, encadrement, aspect mental… Si une fois sélectionné aux Jeux Olympiques, les fédérations sportives peuvent prendre en charge (et encore, pas toujours) les déplacements des athlètes, elles ne subviennent pas à de nombreux frais annexes : coach, ostéopathe, kiné, préparateur mental… Par manque de moyen, de nombreux sportifs s’occupent seuls de certains de ces aspects, parfois au détriment même du sport et donc, d’une potentielle médaille. Des financements complémentaires restent donc plus que les bienvenus pour la majorité d’entre eux.
Un élément à ne pas oublier également : tous les athlètes qui s’inscrivent aux JO ne sont pas forcément professionnels ! Ils sont nombreux à avoir un métier à côté pour subvenir à leur besoin – à gérer en plus leurs entraînements.
Jeux olympiques : le crowdfunding comme tremplin
En 2016, plus d’une centaine de sportifs français et étrangers ont mené des collectes de crowdfunding sur la plateforme Sponsorise.me pour, en partie, financer leur participation aux JO de Rio. Si cette solution ne permet pas de financer 100 % de la charge financière, elle constitue aujourd’hui une aide supplémentaire pour ces sportifs.
« Rio 2016 – la moitié des 450 Français participant aux JO vivaient avec moins de 500 euros par mois. »
Sur KissKissBankBank aussi des sportifs avaient lancé une collecte autour de leur participer à Rio 2016. Valentin Betoudji, un marathonien de haut niveau tchadien, a collecté 770 euros pour partir s’entrainer au Kenya dans des conditions optimales. À 34 ans, Johann Divaret, membre de l’équipe de France de canoë-kayak de vitesse jusqu’en 2005, avait décidé de se remettre à la compétition avec un objectif final : le Brésil. Ce père de 3 enfants avait collecté plus de 8 000 euros pour financer une partie de ses séances d’entrainement, nécessaires pour retrouver son niveau.
Et Tokyo 2020 ? Champions de kayak, de bateau à voile ou encore d’équitation : ils sont déjà quelques-uns à avoir réalisé leur financement participatif. 2020, c’est presque demain alors pourquoi attendre ? 😉
Financement participatif : une opportunité pour les sportifs
Le crowdfunding permet aux sportifs de diversifier leurs financements ou de les compléter. Plus qu’une levée de fonds, c’est aussi une vraie campagne de communication/promotion de son projet, son image d’athlète, son sport ou encore de ses sponsors actuels. Cette communauté rassemblée montre un véritable engouement autour de la participation d’un sportif aux Jeux Olympiques : elle le soutient et le pousse à se dépasser – encore plus – dans ses performances ! Lorsque les athlètes lancent leur collecte sur KissKissBankBank, ils sont accompagnés tout au long de la campagne par un spécialiste des projets sportifs 💪🏄🚵🏸: analyse des communautés autour du sport et du sportif, création de la page, choix des contreparties, stratégie de communication, montage financier, durée de la collecte… Ce coaching est une véritable plus-value pour un athlète qui fait du crowdfunding. La preuve ? 85 % des projets accompagnés par un spécialiste se transforment en réussite !
Le principe du crowdfunding ?
Dans un temps imparti, un porteur de projet doit collecter la somme nécessaire pour concrétiser son idée. En échange, il offre des contreparties (symbolique, physiques, expériences…) aux contributeurs. Ces dernières dépendent du montant du don. Si l’objectif financier n’est pas atteint à 100 %, l’ensemble des contributeurs sont remboursés. Il peut par contre être dépassé ;-).
Sport et crowdfunding : collectes et contreparties phares
Karim Laghouag : un médaillé d’or au galop vers 2020
Karim Laghouag, champion olympique 2016 en équipe au concours complet, a réalisé une collecte en avril dernier. Sa démarche de financement participatif va servir à optimiser son encadrement et ainsi sa préparation sportive. Son objectif est simple : revivre les JO en 2020 et représenter la France. 167 passionnés l’ont soutenu pour plus de 20 000 euros collectés.
Ses contreparties stars ? Des conseils et exercices de coaching et une photo dédicacée par le champion olympique. Il a également proposé des cours particuliers et des stages en sa compagnie : une expérience rare pour tous les passionnés d’équitation.
L’équipe féminine de Ski Alpin : les Speed Frenchies en Corée
Pour se préparer aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang, les filles de l’équipe de France de Ski Alpin ont réalisé une collecte en 2016. Leur projet ? Financer leur stage de préparation en vue du rêve olympique. Pas moins de 273 contributeurs ont fait partie de l’aventure.
Leur contrepartie star ? Un dossard de la coupe du monde dédicacé par toutes les athlètes et la photo du groupe dédicacée.
Sacha Moretti, champion de snowboard : glisser jusqu’à Peyongchang
Sacha Moretti, spécialiste du SlopeStyle et Big air, a réalisé une collecte pour compléter son financement pour les Jeux Olympiques d’hiver à Peyongchang. En plus de ses sponsors et partenaires, tels que la fédération et la mairie de son village, il a fait appel à ses communautés sur KissKissBankBank. 43 contributeurs se sont joints à son aventure pour 5 600 euros donnés.
Sa contrepartie star ? Des équipements de ses sponsors !
Vous cherchez des financements pour vos entrainements, votre accompagnement ou encore vos déplacements au vu de Tokyo 2020 ou d’une autre compétition ? Parlez-nous de votre projet et financez-vous grâce au crowdfunding !