Vous êtes du genre à procrastiner ? À vous tuer à la tâche ? À stresser à force de toujours anticiper ? À craindre certaines tâches de peur d’échouer ? À être distrait par plein de détails ? Voici trois conseils pour trouver le bonheur dans vos tâches quotidiennes. Ces conseils peuvent vous aider à concrétiser un projet sans que la tension soit à son comble ou tout simplement vous aider à être plus serein et heureux au quotidien.
En moyenne, nous passons 3 heures 40 minutes sur notre Smartphone. Souvent, ça commence au saut du lit. Consulter ses mails tout au long de la journée et de la soirée, répondre dans l’heure, sont devenus des habitudes pour la majorité d’entre nous. Les travailleurs consacrent plus de la moitié de leur semaine à la « communication électronique ». Bref : beaucoup d’entre nous sont continuellement occupés par un flux ininterrompu de messages. Comment se sentir à l’aise dans ce flot sans être submergé ? En 2021, comment fait-on de la place pour l’efficacité, la concentration, la relaxation et la créativité ?
«Retrouver la concentration dans un monde de distractions»
Si vous avez un travail à réaliser et que vous avez besoin de temps et de concentration pour le réaliser en profondeur, vous devez libérer ce temps. En 2016, l’informaticien Cal Newport a écrit le livre Deep Work, « Retrouver la concentration dans un monde de distractions ». Il y distingue deux types de travail.
- Le premier est le « travail en profondeur », celui qui s’effectue dans la plus grande concentration. Celui pour lequel vous faites le meilleur usage de votre capacité de réflexion. Un travail bénéfique pour vos projets, votre bien-être et votre intelligence.
- Le second est le « travail superficiel ». Ce travail demande peu de réflexion, il s’agit souvent de tâches de nature logistique que vous pouvez facilement accomplir même lorsque vous êtes distrait, comme trier ses emails ou suivre des réunions.
Selon l’auteur, le travail en profondeur devient plus rare parce que le travail superficiel occupe presque tout notre temps. C’est un problème car « se perdre complètement » dans une activité, quelle qu’elle soit (musique, sport, jeux, travail), nous rend heureux. Pour être heureux, donc, créons de l’espace pour les moments de profondeur ! Vous pouvez trouver ces moments au travail, avec des amis, en famille, en faisant du sport, de l’art, en lisant, en discutant, etc. Nous sommes capables de nous concentrer quatre heures par jour, réparties sur toute la journée, dans un état de concentration totale. Mais comment faire ?
Voici trois recommandations. Vous n’êtes pas obligé de toutes les suivre, cherchez simplement celles qui correspondent le mieux à votre type de travail ou de projet.
Conseil n°1 : Limiter les distractions
Effectuer plein de petites tâches superficielles ne vous apportera jamais la même satisfaction en fin de journée qu’un travail accompli en profondeur. Lorsque vous vous mettez au travail ou lorsque vous jouez avec votre enfant voire lorsque vous êtes engagé dans une discussion au café, combien de fois avez-vous déjà été dérangé par une notification de votre Smartphone ? Notre premier conseil est donc très simple (mais plus facile à dire qu’à faire) : lors des moments de concentration, désactivez autant de notifications que possible. Dans son ouvrage, Cal Newport rappelle qu’il est très rare qu’un message demande une réponse immédiate… Les études le prouvent largement. Il conseille justement : « ne faites pas de pauses pour vous distraire, mais pour vous concentrer ».
S’il vous arrive de répondre trop tard à un message ? Pensez alors à Tim Ferriss qui nous dit dans son livre La semaine de 4 heures qu’il faut parfois accepter que de petites choses se passent mal pour que de grandes choses deviennent possibles.
Il dit aussi ceci : « Travailler moins n’est pas paresse lorsque le travail en question n’a aucun sens et que vous le remplacez par des choses qui comptent réellement pour vous. Mais il est difficile d’accepter pour la plupart parce que notre culture tend à récompenser le sacrifice personnel plutôt que la productivité individuelle. […] Davantage le temps signifie davantage d’estime de soi et davantage le soutien de la part de ceux qui sont au-dessus et autour de vous. Les nouveaux bienheureux… »
Conseil n°2 : lutter sereinement contre la procrastination
« La procrastination n’est pas un problème de gestion du temps, c’est un problème de gestion des émotions », c’est ce qu’explique le professeur Tim Pychyl, spécialiste en psychologie à l’Université Carleton. Quand nous remettons une tâche à plus tard, c’est souvent parce qu’elle nous rend malade, qu’elle est trop ennuyante ou parce qu’on a peur d’échouer dans la réalisation de celle-ci et nous voulons éviter cette sensation désagréable. Au fond de nous, nous savons qu’effectuer la tâche nous soulagera mais nous la remettons néanmoins à plus tard.
Le professeur canadien Tim Pychyl – qui mène des recherches sur la procrastination depuis plus de vingt ans – suggère ceci : il ne s’agit pas de « faire », car c’est trop intimidant et trop vague, mais bien de « commencer ». Soyez honnête avec -vous-même et dites-vous « OK, je reconnais que je n’en ai pas envie pour le moment, j’ai peur d’échouer mais je vais quand même commencer. Juste, commencer. »
Comment commencer ? Dans son livre La semaine de quatre heure, Tim Ferriss propose cette technique géniale : écrivez un maximum de trois choses que vous voulez/devez absolument faire sur la journée. Faites un effort et tenez-vous en à trois choses. Imaginez la satisfaction que cela vous procurera en fin de journée quand ces tâches seront accomplies. Placez la tâche la plus difficile ou la plus importante en premier. Celle qui vous effraie le plus ou celle dont vous savez qu’elle vous apportera la plus grande satisfaction. Ce dernier conseil, nous le tenons de Brian Tracy qui a consacré un livre entier au dicton « Eat That Frog ! », « Mangez cette grenouille », la grenouille étant votre tâche la plus grande, celle que vous êtes le plus susceptible de remettre à plus tard.
Conseil n°3 : Apprendre à dire non
Dites « non » plus souvent, afin que vos « oui » deviennent meilleurs. Bien sûr, vous ne voulez pas décevoir vos collègues ou vos proches mais dites-vous que vos « non » vous permettrons d’être plus disponible lors de vos « oui ». Un « non » bien prononcé se résume comme suit : le plus vite possible, dès que vous savez que vous ne voulez pas faire quelque chose, dites non en évitant les excuses et justification, soyez clair et, si possible, proposez une alternative.
Maintenant que vous avez bien compris ces trois conseils, n’oubliez jamais le plus important : quoi qu’il arrive et tant que faire se peut, pensez à créer de l’espace pour vous détendre (méditation, sport, culture…) et vous reposer ! En effet, ces conseils vont vous aider à être plus efficace, à travailler plus vite. Profitez alors du temps dégagé pour vous reposer même si c’est tentant de continuer sur sa lancée de travail.
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