Vous souhaitez donner du sens à votre quotidien ? Aider une population dans le besoin ? Participer au développement de projets solidaires ? L’humanitaire est sans aucun doute la voie à suivre et propose un vaste horizon de métiers.
L’action humanitaire est-elle faite pour vous ? Avant de vous lancer – ce qui constitue un véritable engagement – , il faut saisir les enjeux des différentes missions de l’humanitaire. Cela demande d’établir votre profil et il faut aussi que vos motivations soient claires et précises. Sur cette base, vous pourrez plus facilement identifier les ONG et associations qui vous correspondent et les missions que vous pouvez assurer.
Une mission humanitaire, c’est quoi et qui peut y participer ?
L’humanitaire est-il fait pour vous ? Peut-être. En tout cas, on ne se lance pas dans l’humanitaire comme on décide d’aller acheter du pain. C’est une décision sérieuse qui exige une véritable motivation. L’humanitaire ne se choisit pas par défaut.
1. Les métiers de l’humanitaire
Les métiers de l’humanitaire sont très variés. Néanmoins, deux secteurs sont vite identifiables, à savoir ceux de la santé et de l’éducation.
- La santé relève de nombreuses missions et différents degrés d’urgence. Votre mission ne sera pas la même face à une population en guerre voire frappée par la famine que face au développement d’un programme à long terme. Les métiers de l’humanitaire liés à la santé sont généralement : les médecins (généralistes ou spécialisés, pédiatres, épidémiologistes, chirurgiens, etc.) ; les infirmiers (à noter qu’il s’agit de 30% des effectifs chez Médecins Sans Frontières). Mais on compte aussi parmi les missionnaires humanitaires, des pharmaciens, des dentistes, des sages-femmes, des diététiciens, etc.
- L’éducation est tout aussi importante que la santé. Qu’il s’agisse d’enseignement de base (lecture, calcul, etc.) ou de formations plus spécialisées (pour le développement de l’agriculture par exemple ou la formation de médecins), les professions demandées sont généralement des professeurs, formateurs, animateurs et éducateurs.
- Les métiers de la construction, du transport, la nutrition et l’agriculture, sont également souvent demandés car ils répondent à des besoins élémentaires.
2. Les différents statuts de l’humanitaire
Les métiers cités ci-dessus couvrent différents statuts. Sur le site France-Diplomatie, vous trouverez plus de détails sur les trois statuts communs dans l’humanitaire.
- Le bénévole. Il s’engage sans la moindre obligation légale, ne perçoit pas de rémunération et doit souvent assurer les frais de voyage.
- Le volontaire. Il ne perçoit pas non plus de rémunération à proprement parler mais bien une « indemnité de subsistance » ; l’association qui fait appel à lui doit être agréée par le Ministère des Affaires étrangères.
- Le salarié. Il perçoit une rémunération. Son implication se déploie sur le plus long terme que les deux premiers statuts cités. À noter que les salariés d’entreprises françaises ont droit à un Congé de Solidarité Internationale pour se lancer dans une mission d’entraide à l’étranger (pour une durée de six mois maximum).
3. Quel profil faut-il pour se lancer dans l’humanitaire ?
S’engager dans l’humanitaire demande une motivation certaine. Posez-vous des questions : Quelles activités vous intéressent ? Que voulez-vous apprendre pendant cette mission ? Lors de missions humanitaires, les volontaires, bénévoles ou salariés sont parfois confrontés à des difficultés de terrain et à des conditions de vie difficiles. Ces missions demandent une implication personnelle et il ne faut pas négliger l’aspect émotionnel. D’où l’importance de ne pas se lancer sur un coup de tête.
Se lancer dans l’humanitaire demande un moment de réflexion et de préparation psychologique. Il faut pouvoir s’engager sur le long terme (sur plusieurs mois voire plusieurs années), être résistant au stress et accepter qu’une mission ne peut pas sauver le monde. Aussi, il faut faire preuve d’un bon esprit d’équipe et accepter de pouvoir vivre loin de ses proches pendant un moment.
Les ONG et associations recherchent généralement des personnes qui font preuve d’une bonne capacité d’organisation, de gestion d’équipe, de gestion des finances, mais encore, elles recherchent des techniciens capables de gérer la logistique d’un projet. Pour résumer, les profils « opérationnels » sont fort appréciés ! Plus que les profils « intellectuels ». Aussi, peu importe votre formation, il faut pouvoir mettre vos compétences au profit d’un contexte très particulier.
Financer votre voyage humanitaire
Les volontaires représentent environ 80% des humanitaires. Cela signifie que, dans la plupart des cas, il faut trouver des financements propres. Dans un article précédent, nous avons listé de manière non exhaustives les aides, financements et autres bourses pour financer votre projet humanitaire. Découvrez cet article ici. Pour votre projet humanitaire, le crowdfunding reste une solution simple et intuitive à envisager. En effet, les donateurs aiment soutenir des projets qui ont du sens. Et pour compléter votre campagne de financement participatif, des bourses de voyage peuvent vous aider.