Préparez-vous une petite tasse de thé, installez-vous confortablement dans un fauteuil moelleux et recouvrez-vous d’un plaid douillet. Aujourd’hui, découvrez la merveilleuse histoire du financement participatif : Père Castor, raconte-nous cette histoire.
Crowdfunding : définition
Mais d’abord, le crowdfunding, c’est quoi ? Littéralement, il s’agit du financement par la foule. Il vous permet de financer tous vos projets auprès de vos communautés et du grand public.
Le saviez-vous ? Le crowdfunding existait avant Internet
En réalité, les premières campagnes de crowdfunding ont été menées avant la naissance d’Internet (oui, il y eut un avant !). Nous avons toujours financé les projets des uns et des autres, pour créer des choses qui nous ressemblent.
Vous ne nous croyez pas ? 😉
Pour preuve avec deux projets participatifs historiques
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La Statue de la Liberté (1886) ne tiendrait pas debout sans le financement par la foule (!)
Quand la France l’a offerte au gouvernement américain, ce sont des milliers de particuliers français et françaises, des communes ou encore des Chambres de Commerce qui ont participé. Mais quand la Statue est arrivée de l’autre côté de l’Atlantique, elle n’avait pas encore de socle. Impossible donc de l’installer au large de New York, au grand désespoir de Joseph Pulitzer, alors magnat de la presse.
Comme le gouvernement américain refuse de financer le piédestal, c’est lui-même qui fait campagne en diffusant un appel aux dons, lui aussi, via son journal, à travers tout le territoire américain. Il promet de publier les noms de tous les contributeurs, quelque soit le montant de leur don. Résultat : un socle est construit grâce aux 100 000 $ collectés par Pulitzer auprès de millions d’Américains et la Statue est érigée en 1886.
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Le film Shadows de John Cassavetes (1959), réalisé suite à l’appel aux dons lancé par ce dernier à la radio
« Si vous voulez voir un film qui vous ressemble, envoyez un dollar à cette adresse ! »
Et hop, en quelques jours, le réalisateur reçoit 2 000 $ par la poste ! Cassavetes peut tourner son film dans les rue de New York, indépendamment des studios de production, laissant libre cours à sa créativité.
Et la finance participative aujourd’hui ?
Ce qui est nouveau, grâce au Web, c’est que nous n’avons plus besoin de s’appeler John Cassavetes ou Joseph Pulitzer pour financer ses projets auprès des autres : les plateformes, comme KissKissBankBank, jouent le rôle d’intermédiaire et permettent aux utilisateurs (à vous, à nous) de construire leur projet et offre un moyen de diffusion, grâce à une page en ligne. Une fois élaborée, vous pouvez la partager simplement à vos voisines, à votre mamie, à vos collègues, amis de lycées et à toute personne susceptible d’être intéressée par le sujet (Vive les réseaux sociaux !) ! Votre chien a une tablette, un compte en banque et est majeur ? Alors, qu’attendez-vous pour lui envoyer le lien également ? 😉
KissKissBankBank n’est pas un outil magique qui vous transformera en le Cassavetes ou le Pulitzer du financement participatif ;). Cependant, vous n’êtes jamais seul·e devant votre écran, puisque l’équipe de la plateforme vous accompagne, avant, pendant et après, pour vous donner toutes les clés de réussite d’une campagne de crowdfunding.
Le rêve de tout porteur de projet ? Commencez une campagne seul·e et la finir avec des dizaines, des centaines, des milliers, voire des millions de contributeurs ! »
En 2016, plus de 230 millions d’euros ont été collectés en France par des créatifs, des associations, des entreprises… pour développer des dizaines de millier de projets sur les plateformes de crowdfunding.
Sur KissKissBankBank en 8 ans, ce sont près d’1,3 millions de Français et Françaises qui ont soutenu 28 233 projets pour 75 834 945 euros collectés.
Le crowdfunding, crowdlending et crowdequity : 3 financements participatifs différents
Si le principe reste toujours le même (des citoyens et citoyennes contribuent financièrement à la réalisation d’un projet), il existe différentes manières de collecter : le don, le prêt et l’investissement.
Le crowdfunding : donner en échange de contrepartie
Particulièrement adapté aux projets créatifs, associatifs et entrepreneuriaux, des particuliers, entreprises ou encore associations proposent leur projet sur une plateforme en ligne. Tout le monde peut alors le soutenir avec un don. En échange, le porteur ou la porteuse de projet peut remercier ses micro-mécènes avec une récompense qu’il adapte aux sommes données.
Le crowdlending : prêter à des entreprises ou particuliers
Le prêt solidaire
Particulièrement adapté aux projets personnels, il peut s’agir d’un étudiant qui a besoin d’argent pour poursuivre ses études ou d’un couple pour se marier. Les particuliers empruntent alors à taux zéro à leur entourage ou aux internautes, par l’intermédiaire d’une plateforme.
Le prêt participatif rémunéré
Des particuliers investissent leur épargne à des entreprises qui souhaitent développer leur activité, embaucher, faire une campagne de communication… En échange, ils perçoivent un rendement qui dépendra du risque associé au projet, de la durée de l’emprunt…
Le crowdequity : investir comme un actionnaire
Le principe de l’investissement en capital est le suivant : les particuliers investissent dans l’entreprise contre des parts et en deviennent donc actionnaires. Les fonds investis par les nouveaux actionnaires permettront à la société de se lancer ou de se développer. Leur rémunération dépend des bénéfices réalisés par l’entreprise et des dividendes qui en découlent.
Une question sur le financement participatif ? Vous voulez lancer votre collecte ? N’hésitez pas à nous contacter !
soltani dit
bonjour comme partager mon projet sur d’autres réseaux ?